
Aller en amphi, est-ce vraiment utile en PASS/LAS ?
Dans l’imaginaire collectif, la fac de médecine évoque des amphis bondés, des étudiants alignés comme des sardines, stylos en main, pendus aux lèvres du professeur. Mais à l’ère du numérique, des diaporamas en ligne et des plateformes de tutorat ultra-structurées, une question se pose de plus en plus souvent chez les étudiants en PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) ou en LAS (Licence avec option Accès Santé) : faut-il vraiment aller en amphi ?
Entre obligation morale, peur de rater une info “exclusive” et gain de temps en autonomie, chacun cherche la stratégie la plus efficace. Voici un éclairage objectif et nuancé sur l’utilité réelle des cours en amphithéâtre, pour aider à faire le bon choix selon son profil et ses priorités.
Le cours en amphi : qu’est-ce que c’est vraiment ?
Le terme « amphi » désigne les cours magistraux dispensés en amphithéâtre par les enseignants-chercheurs des facultés de médecine. Ils couvrent la majorité des UE (unités d’enseignement) du tronc commun : anatomie, biochimie, biophysique, histologie, santé publique, etc.
En théorie, ces cours sont :
- Accessibles à tous les étudiants inscrits,
- Non obligatoires, sauf exception (notamment pour certaines options ou oraux),
- Généralement accompagnés d’un diaporama projeté, souvent mis en ligne sur la plateforme pédagogique de l’université.
Mais dans la pratique, la question n’est plus seulement “peut-on y aller ?” mais bien “a-t-on intérêt à y aller ?”
Ce qui rend l’amphi souvent… dispensable
1. Les supports sont disponibles en ligne
Dans la quasi-totalité des facultés, les diapositives du cours sont mises à disposition sur l’ENT (espace numérique de travail) dès la fin du cours, voire en amont. Certains professeurs ajoutent même des notes de bas de page, des remarques audio ou des résumés complets, ce qui rend la prise de notes sur place peu indispensable.
2. Le tutorat et les prépas mettent à jour les polycopiés
Les tutorats facultaires, souvent très bien organisés, actualisent en continu des polys fiables, annotés, enrichis et corrigés. Même chose dans certaines prépas comme Helix Education, où les supports de cours sont :
- Conformes à l’université,
- Mis à jour à chaque nouvelle promo,
- Complétés par des QCM, des flashcards interactives et des explications claires.
Résultat : beaucoup d’étudiants travaillent exclusivement sur ces supports, en autonomie, sans jamais mettre les pieds en amphi.
3. Le rythme en amphi est souvent peu compatible avec l’efficacité
- Vitesse trop rapide pour certains, trop lente pour d’autres,
- Peu d’interactions ou de possibilités de poser des questions,
- Fatigue liée au déplacement, à l’agitation de l’environnement, à l’attention dispersée…
Pour de nombreux étudiants, réviser le cours chez soi, à son rythme, avec des flashcards ou des fiches synthétiques, est bien plus rentable.
Les (rares) cas où l’amphi peut avoir un intérêt
1. Certains professeurs donnent des informations « off »
Il arrive – rarement – qu’un professeur donne une indication orale en amphi sur le contenu de l’examen, un type de question à maîtriser, ou un chapitre potentiellement non évalué.
Cela reste l’exception. Et la plupart du temps, ces informations finissent par circuler via les groupes du tutorat, les discords d’étudiants ou les réseaux internes.
2. L’amphi peut aider certains à rester dans une dynamique de travail
Pour les profils qui ont du mal à se motiver seuls, assister à un cours en amphi peut offrir :
- Un cadre structurant,
- Un sentiment d’appartenance à une promo,
- Une pause utile dans les révisions trop cloisonnées.
Si cela aide à garder un rythme régulier, même deux ou trois amphis par semaine peuvent avoir un effet psychologique positif.
3. Certaines universités rendent l’amphi obligatoire… dans de rares cas
Quelques facs imposent la présence en cours pour certaines UE spécifiques ou pour les options de LAS. Il faut donc toujours bien lire le règlement pédagogique local, au risque de rater une validation.
SHS et TD : des cours où la présence est fortement recommandée (voire obligatoire)
Si les cours magistraux en amphithéâtre peuvent être contournés dans la plupart des matières scientifiques, ce n’est pas le cas pour les cours de SHS (Sciences Humaines et Sociales) ni pour les TD (travaux dirigés).
- En SHS, les enseignants développent souvent des notions à l’oral qui n’apparaissent pas sur les diaporamas, ou évaluent des éléments très spécifiques vus uniquement en cours. Les sujets de QCM peuvent faire référence à des exemples évoqués exclusivement à l’oral. L’absence peut donc clairement pénaliser.
- Les TD, quant à eux, sont obligatoires dans la majorité des facultés. Ils permettent d’approfondir les notions du cours, de s’exercer en petit groupe, et surtout d’obtenir des points de contrôle continu, parfois déterminants dans la note finale.
Manquer ces séances peut entraîner des absences injustifiées, voire un refus de validation de l’UE dans certaines facs. Il est donc crucial de bien distinguer les cours facultatifs des cours obligatoires, au risque de compromettre sa progression.
Travailler plus efficacement… autrement
Ne pas aller en amphi ne veut pas dire ne rien faire. Cela signifie optimiser son temps, en fonction de sa méthode de travail.
Exemples d’alternatives efficaces :
- Lire le diaporama et le compléter avec les fiches du tutorat,
- Faire des séries de QCM corrigés pour tester sa compréhension,
- Utiliser des flashcards intelligentes (comme celles proposées par Helix Education) pour ancrer les notions,
- Revoir le cours en vidéo si disponible, en accélérant les passages déjà compris,
- Participer à une séance de tutorat ou à un groupe de révision actif.
Le mot d’ordre : efficacité et stratégie
En PASS et LAS, le temps est une ressource limitée. Mieux vaut donc se demander : “Ce cours en amphi va-t-il m’apporter plus qu’une séance de QCM sur ce chapitre ?” ou “Est-ce que je retiens mieux en écoutant passivement, ou en manipulant activement l’information ?”
🎯 Chez Helix Education, les supports sont conçus pour être travaillés en autonomie, avec un logiciel accessible sur tous supports (PC, tablette, mobile). Nos flashcards évolutives et notre plateforme de suivi permettent de remplacer l’amphi par une étude ciblée et mesurable.
Conclusion : l’amphi, un outil… parmi d’autres
Aller en amphi n’est pas une obligation, ni une garantie de réussite. Pour certains, c’est un repère utile. Pour d’autres, c’est une perte de temps évitable. L’essentiel est de savoir ce qui fonctionne pour soi, et de construire une méthode de travail qui allie efficacité, régularité et autonomie.
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