Comment éviter la comparaison permanente avec les autres en PASS/LAS ?

En PASS ou en LAS, la pression est omniprésente. Classements, concours, sélection, part de chance… tout pousse les étudiants à se jauger, à s’évaluer, à se comparer. Qui a le meilleur classement après les colles ? Qui a terminé les annales ? Qui maîtrise déjà l’UE7 ou l’embryologie ? Sur les groupes de promo ou dans les couloirs de la fac, la comparaison devient vite un réflexe… et un poison.

Mais bonne nouvelle : il est possible de sortir de ce piège mental. Cet article explore pourquoi la comparaison permanente est si fréquente, en quoi elle peut nuire, et surtout comment s’en libérer pour avancer sereinement, efficacement, et durablement vers ses objectifs.

Pourquoi se compare-t-on autant en PASS/LAS ?

Le système lui-même encourage cette dynamique. Le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) et la LAS (Licence avec option Accès Santé) sont des formations à fort enjeu compétitif : tout le monde joue sa place pour entrer dans les filières MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie).

Plusieurs facteurs favorisent la comparaison :

• Classements réguliers aux colles et examens blancs,
• Charge de travail impressionnante, qui pousse à se rassurer en regardant ce que font les autres,
• Présence sur les réseaux et les groupes Discord/WhatsApp, où certains partagent leurs scores ou avancées,
• Peur de ne pas être à la hauteur, ou d’avoir oublié un chapitre “que tout le monde a déjà vu”.

Ce que la comparaison génère (et pourquoi c’est problématique)

1. Une perte de confiance

Voir que d’autres étudiants ont “déjà fait 15 annales” ou “terminé la physiologie de l’UE8” alors qu’on peine à finir une fiche… peut faire naître un sentiment d’infériorité injustifié. On oublie que chacun a un rythme, une méthode, un passé scolaire différent.

2. Une mauvaise gestion du temps

Passer du temps à lire les classements ou scruter les avancées des autres grignote de l’énergie mentale qui serait mieux investie dans ses propres révisions.

3. Des choix influencés par la pression sociale

“Tout le monde bosse l’UE1, alors je devrais peut-être laisser tomber la SSH ?” → Mauvaise idée. On finit par adapter sa stratégie à celle des autres, même si elle ne nous convient pas.

4. De l’auto-sabotage

La comparaison constante augmente le stress, favorise l’auto-critique et peut conduire à l’épuisement émotionnel, voire à des abandons prématurés.

Comment s’en protéger ? Stratégies concrètes

1. Recentrer l’attention sur sa propre progression

Créer un tableau de bord personnel, avec :

• Les chapitres déjà vus,
• Les QCM effectués,
• Les points à retravailler.

Se concentrer sur le “mieux qu’hier”, pas sur “mieux que les autres”.

🎯 Chez Helix Education, notre plateforme permet à chaque étudiant de suivre ses progrès individuellement, chapitre par chapitre, avec des flashcards adaptées à son niveau. Pas de classement public : juste une trajectoire personnalisée vers la réussite.

2. Nettoyer son environnement numérique

Limiter :

• Le temps passé sur les groupes où les gens exposent leurs performances,
• La consultation excessive de forums anxiogènes ou comparatifs,
• Les réseaux sociaux qui mettent en avant une image biaisée de la réalité.

Si un groupe WhatsApp génère plus de stress que d’entraide, il peut être mis en sourdine pendant les périodes critiques.

3. Se rappeler que les autres montrent ce qu’ils veulent bien montrer

Ce que l’on voit, c’est souvent :

• Les réussites,
• Les scores les plus impressionnants,
• Les journées ultra-productives.

Mais ce que l’on ne voit pas, ce sont :

• Les moments de découragement,
• Les trous de concentration,
• Les erreurs, les doutes, la fatigue.

Comparer son intérieur à l’extérieur des autres est un biais cognitif courant, mais profondément trompeur.

4. S’autoriser à avoir son propre rythme

Chaque étudiant :

• Assimile différemment,
• Réagit différemment au stress,
• A ses matières fortes et ses zones de difficulté.

Le plus important n’est pas d’aller vite, mais d’aller loin, avec une méthode adaptée, de la régularité et du recul.

5. Se concentrer sur ce qui dépend vraiment de soi

Le classement final dépend de centaines de variables. Mais chaque jour, le seul levier sur lequel on peut agir, c’est soi-même :

• La qualité de ses révisions,
• Son hygiène de vie (sommeil, alimentation, pauses),
• Sa stratégie (flashcards, répétition espacée, entraînements ciblés),
• Sa persévérance.

🎯 C’est sur ce terrain-là que nous accompagnons nos étudiants chez Helix Education, avec une méthode progressive, des outils à leur rythme, et des suivis qui valorisent la progression individuelle plutôt que la comparaison sociale.

Transformer la comparaison en inspiration (sans pression)

La comparaison n’est pas toujours mauvaise. Elle peut devenir :

• Une source de motivation (ex. : un camarade donne une bonne méthode de fiche ou de QCM),
• Un déclencheur d’ajustement (ex. : prendre conscience d’un chapitre oublié),
• Un point de repère positif, si elle est utilisée de manière ponctuelle et mesurée.

À condition de ne pas s’y identifier en permanence. Le but n’est pas de se fondre dans la masse, mais de se construire un chemin vers la réussite… à sa manière.

Conclusion : se comparer moins, progresser mieux

En PASS/LAS, le vrai combat se joue avec soi-même, pas contre les autres. Chaque étudiant a un rythme, une histoire, un style d’apprentissage. La comparaison permanente ne mène qu’à l’auto-sabotage. En revanche, apprendre à se connaître, à structurer ses efforts, à valoriser ses progrès, c’est mettre toutes les chances de son côté pour réussir.

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